L’écrevisse à taches rouges, est environ de 10 cm de longueur, possède une tache de couleur rouge rouille de chaque côté de sa carapace et la couleur de sa carapace varie entre le gris‑bleu et le brun‑vert foncé.
Dans certains cours d’eau, il arrive cependant que ces taches rouges soient absentes ou effacées.
La présence de bandes noires à l’extrémité de ses pinces permet aussi de la reconnaître.
Sur le coup, l’espèce ressemble l’écrevisse américaine (faxonius limosus), une espèce indigène. Cependant, l’écrevisse à taches rouges (faxonius rusticus) est une espèce plus large, très agressive, qui, une fois établie, élimine les écrevisses indigènes et perturbe l’équilibre des écosystèmes aquatiques.
Propagation
Elle est originaire de l’É-U mais se déploie rapidement à travers l’Amérique du Nord y compris l’Ontario et le Québec.
Utilisée comme appât vivant par les pêcheurs, elle se soit propagée par des seaux de poissons‑appâts vidés par des pêcheurs sportifs, ou encore par l’eau des aquariums vidés dans les milieux naturels.
🛑 La présence de l’écrevisse à taches rouges à été confirmé au lac Blue Sea.
L’écrevisse à taches rouges est plus agressive que les espèces d’écrevisses indigènes. Elle a complètement éliminé les écrevisses indigènes et perturbé l’équilibre des écosystèmes aquatiques.
L’écrevisse à taches rouges est très vorace. Elle peut affecter l’industrie de la pêche en diminuant l’abondance des plantes aquatiques dont elle se nourrit et en détruisant ainsi l’habitat d’autres invertébrés ou les refuges pour des poissons. Son impact sur les populations de poissons restreint leurs ressources alimentaires dont ils ont besoin pour leur survie.
Prévenir est essentiel. Une fois qu’une espèces envahissante est établie dans le milieu naturel, il devient pratiquement impossible de la déloger et il est coûteux de la contrôler.
Il ne faut donc jamais vider les seaux de poissons-appâts dans un plan d’eau.
1. Ne pas utiliser comme appâts
📢 2. Sensibiliser et signaler
Informer les usagers (voisins, plaisanciers, touristes) sur les risques et les bonnes pratiques.
Signaler toute observation suspecte aux autorités locales ou organismes environnementaux.